Herman Diephuis est né en 1962 à Amsterdam et vit à Paris.
Il a travaillé comme interprète pendant plusieurs années avec de nombreux chorégraphes : Régine Chopinot, Mathilde Monnier, Jean-François Duroure, Philippe Decouflé, François Verret, Jérôme Bel, Eszther Salamon, Xavier Le Roy, Alain Buffard et Stéphanie Aubain.
En 2002, il chorégraphie La C et la F de la F dans le cadre du projet Les Fables à la Fontaine.
Il crée sa compagnie, l’association ONNO, en 2004 afin de mettre en œuvre ses propres créations et projets : D’après J.-C. (duo-2004), Dalila et Samson, par exemple (duo-2005), Julie, entre autres (sextuor-2007), Paul est mort ? (trio-2008), Ciao bella (quintet-2009), Executions (solo-2011), All of me et Let it be me (solos-2012 et 2013), Objet principal du voyage (quatuor-2012), Impressions (solo-2013), Let it be all of me, at last (duo-2013), Bang ! (duo-2014), CLAN (sextuor-2015), preMIX (duo-2016), MIX (trio-2017), Tremor and more (solo-2017), Goin’down (2017), The love project (duo-2019), Et maintenant quelque chose de complètement différent (duo-2019), A Vista (10 performeurs-2019), Impressions, nouvel accrochage (duo-2019, une commande du centre chorégraphique national de Caen en Normandie).
En 2017 il crée les parties chorégraphiques de l’opéra Le Timbre d’argent – direction musicale François-Xavier Roth, mise en scène Guillaume Vincent.
En 2018, invité par l'Institut Français du Congo Brazzaville, il crée, en collaboration avec la compagnie Cap Congo, le spectacle Jazz et Vin de Palme, librement inspiré de l'œuvre éponyme d'Emmanuel Dongala.
Cette même année, lors d’une résidence artistique avec 12 danseurs brésiliens au Teatro Vila Velha de Salvador, dans le cadre de Vivadança festival international 2018, il crée And more.
En parallèle, il développe des projets de création avec des amateurs comme It's my party (2018), Plus ou moins 20 pour commencer (doucement) (2018), D’Après d’après J.-C. (2015), Brainstorming (2012), La Liberté guidant Romain Rolland (2011), Hors Pair / Tremblay Shake Speare (2008) et La Cène manquante (2006) ainsi que des propositions in situ, notamment dans des musées, comme Au travail ! en juin 2020, A Vista en octobre 2019, Attention au réel en juin 2017, Vue sur Parc en septembre 2014 et Impressions en mai 2013.
Depuis plusieurs années, la compagnie est impliquée dans de nombreux projets pédagogiques et actions culturelles (ateliers sur le long court ; CAC au collège ; semaine Art au lycée ; stages amateurs ; formations de danseurs ; interventions en hôpitaux psychiatriques, IME, maisons d’arrêt…).
Depuis 2018 Herman Diephuis intervient en tant que professeur invité pour l’école de danse contemporaine ACTS à Paris.
En 2018, dans le cadre de la résidence artistique de la compagnie à Lognes (en partenariat avec La Ferme du Buisson - scène nationale), Herman mène le projet CHARIVARI – Portrait de groupe : 200h d’ateliers auprès de 400 élèves de cinq écoles élémentaires. La restitution de ce travail a été présentée sur le grand plateau de La Ferme du Buisson.
Il apporte également son regard en tant qu’assistant ou collaborateur artistique auprès de différents artistes dont Mathilde Monnier, Raphaëlle Delaunay, Maud le Pladec, Romual Kabore, Teilo Troncy ou la metteur en scène norvégienne Théa Stabell.
Avec l’association ONNO, il est en résidence et artiste associé dans plusieurs structures culturelles : au Manège, scène nationale de Reims (2007-2010), à Woodside, Californie (USA) – Djerassi Resident Artists Program (2011), au Théâtre Louis Aragon - scène conventionnée danse de Tremblay-en-France (2010, 2012, 2015 et 2016-2017) dans le cadre de “Territoire(s) de la Danse”, avec le soutien du Département de Seine-St-Denis.
De 2017 à 2019, il a été artiste en résidence « musicale/chorégraphique » à la Ville de Lognes (77), en partenariat avec la Ferme du Buisson - scène nationale de Marne-la-Vallée. La première année de cette résidence a été soutenue par le Conseil Départemental de Seine-et-Marne.
En 2020, il est artiste compagnon au centre chorégraphique national de Caen en Normandie.
L’association ONNO est soutenue par la DRAC Île-de-France depuis sa création, d’abord au titre de l’aide au projet, puis de l’aide à la compagnie.
Elle a reçu à plusieurs reprises l’aide de l’Institut Français pour des tournées à l’étranger.